Philosophie : sortir de la classe, sortir de la caverne

Pour clôturer l’année de terminale, et sur l’idée d’un élève que les murs de classe briment, l’initiative a été prise d’investir l’amphithéâtre du Lycée.
Le professeur de philosophie n’a pas choisi la marche pensive, méthode du Stagirite, ni la voix d’Epicure, bien qu’il ait choisi d’enseigner, un jour, les pieds nus, pour donner comme un dernier cours symbolique, hors des salles routinières peu plébiscitées.

C’est en référence à l’allégorie de la caverne et à l’enseignement de Platon transmis par sa République que le cours a effectué, depuis un hémicycle ouvert, le lien de contiguïté nécessaire entre la liberté et la vérité, toutes deux valeurs à atteindre ensemble. Assis au théâtre du quotidien, devenus conscients du jeu d’images et d’illusions qui paralysent le désir de vérité, les élèves ont pu spatialiser les étages de la connaissance, et aspirer à approcher du soleil.
Il faut saluer l’idée des élèves, ils ont raison de prétendre à ne plus rester assis, le temps est venu qu’ils découvrent et apprennent depuis un ailleurs.

1024 768 Lycée français Blaise Pascal de Libreville